Quand le monde change -Chapitre 1-

Fufufufu... La suite de "Quand le monde change" , le chapitre n'est pas finit, mais j'en mets un petit bout, j'espère que ça vous plaira. Comme musique, un peu de Moriarty avec Private Lily; une chanson vraiment belle...

Chap.1

Rouge, couleur du sang, du pouvoir. Rouge comme ses yeux, comme son pelage. Zayne recula d'un pas, puis de deux. Son pied buta contre une racine et le jeune garçon s'étala au sol. L'animal qu'il admirait à l'instant émit un grognement sourd et se jeta sur lui. La bête chercha le regard de Zayne, celui ci répondit à la provocation et plongea ses prunelles brillantes d'une lueur provocatrice dans ceux de son agresseur. Celui-ci esquissa un sourire moqueur à sa future victime puis retira une patte de sa poitrine.

« Tu es bien téméraire jeune humain....Oser me défier...Tu mériterais la mort, le sais tu ?

-Eh bien allez-y tuez moi, vous n'attendez que ça et je n'ai pas peur. Faite vite c'est tout, je n'aime pas souffrir. »

L'animal recula et éclata de rire, en voilà une rencontre amusante. D'habitude les humains le suppliaient de les épargner, mais là, ce petit homme haut comme trois pomme attendait la mort avec dignité et froideur. C'était une première dans le genre humain, l'honneur avait depuis longtemps disparut....

« Dis moi humain, quel est ton nom ?

-Zayne.

-.Sache, petit homme, que je vais te laisser vivre. Je serais peut être puni par mes supérieurs, mais quelqu'un comme toi mérite de grandir. Tu n'as même pas dix ans et tu connais déjà les valeurs du monde...Tu feras un adulte intéressant petit....Vraiment oui. Je te retrouverais où que tu sois, et si tu n'as pas changé, je te laisserais encore une fois la vie sauve...Mais si part malheur tu devenais arrogant ou lâche comme la plus part des tiens, j'aurais tout droit sur ta vie. »

L'animal tourna le dos au garçon et s'en alla tranquillement. Zayne lui était tremblant de fureur. Quand il fut sur que la bête était partie, il hurla de rage. Pourquoi ! Pourquoi ces idiots d'animaux les commandaient-ils ? De quel droit avaient-ils pouvoir sur leur vie ?

Quand il tenta de se relever il se rendit compte qu'il ne sentait plus son épaule droite. Il jeta un oeil dessus et s'aperçut que sa chemise était en sang et que son épaule avait été lacérée par les griffes de la bête. La douleur avait été effacé par sa présence, mais maintenant la souffrance était-elle que le garçon perdit connaissance.

« Zayne ! Arrête de hurler tu veux ? J'arrive pas à dormir ! »

Le jeune homme sursauta, il ouvrit grand les yeux et la lumière du jour l'éblouit. Il poussa un grognement et tira sa couverture sur sa tête. Allait-il réussir à se rendormir ? Il ferma les yeux et l'image rouge de ses pupille apparut. Zayne rejeta la couverture et sauta de son lit, tout son corps tremblait.

« Encore un mauvais rêve ? Toujours le même à voir ta tête. Tu dis toujours la même chose dans ton sommeil : Tue moi,tue moi...

-Adriel...Ferme là. J'ai pas envie de repenser à ça.

-Oh...Mais moi ça me dérange, peut être que si t'en parle à quelqu'un ça ira mieux ? Tu peux tu me raconter mon pote...Tout...

-Non justement. »

Le jeune homme tourna le dos à son compagnon et commença à marcher en rond dans la pièce.

Adriel était son meilleur ami. Ils faisaient les quatre-cent coups ensemble, depuis tout petits il travaillent au même secteur. Tout deux orphelins, ils ne connaissaient ni leur père ni leur mère. Les deux garçons trainaient tout le temps ensemble, ils étaient presque des frères. A la ferme on les nommaient les siamois, mais même cette amitié profonde pouvait cacher des choses...Pouvait-il le raconter à Adriel ? Que penserait-il de lui après ?

Zayne poussa un soupir résigné et se posta face à son meilleur ami puis murmura :

« Tu te souviens, il y a 10 ans j'avais disparu et puis on m'avait retrouvé couvert de sang....

-Oh que je me souviens...Mais jamais personne n'a su ce qui c'était passé, tu refusais d'en parler. On avait beau t'amadouer, te menacer, te frapper...Tu ne disais rien.

-...J'avais mes raisons.

-Oui mais quand même...Tu aurais pu être tué pour ça ! Imagine si « ils » l'avait apprit....

-Justement. « Ils » doivent le savoir parfaitement. Comment crois tu que mon épaule a été lacérée ?

-Non...Tu rigole j'espère.... »

Adriel recula de quelques pas. Sur le visage de Zayne un sourire mi figue mi raisin apparut. Tous pareil, dès qu'il s'agissait d'une histoire en relation avec les animaux les humains prenaient peur.

« Et si. Enfin si tu ne veux pas savoir la suite, je peut toujours aller me laver...

-Non !,s'exclama le jeune homme, Raconte moi ! Je veux savoir... »