lundi 28 septembre 2009

De l'Autre Côté de la Rue

Voici un petit texte que m'a inspiré la réalité. Bien sur la fille en question vit toujours, mais chaque soirs j'entends sa mère hurler...J'espère que vous ressentirez la même tristesse que moi en lisant ma courte nouvelle

Chaque soir après le repas, c'est la même rengaine. Pleurs, cris et claques se perdent. J'ai peur. Je ferme mes oreilles à la triste vérité de ce qui se passe à côté. Je l'entend gémir sous les hurlements de sa mère. J'ai mal. J'ai mal pour elle, pour son pauvre petit cœur mais je ne peut rien faire. Juste un sourire le lendemain, capter son regard plein de tristesse. J'aimerais passer mon bras autour de ses épaules, lui expliquer que la vie n'est pas juste. Qu'on ne la choisit pas. C'est ainsi que chaque jours je l'observe et quand le soleil décline, je pris un court instant, pour que sa soirée soit douce. Je sais que je pourrais faire quelque chose pour elle, lui parler, voir sa famille...Mais non. Je suis comme les autres, trop lâche pour m'exprimer, pour crier ce que je ressens en moi, alors j'écoute et je suis avec douleur cette comédie tragique qui se déroule en face de ma fenêtre. Parfois j'aimerais être dans sa tête ou à sa place. Ce n'est pas du masochisme, loin de là, sans doute une curiosité qui a grandit au fil du temps mais qui ne seras jamais satisfaite. Alors je tend l'oreille. Pourquoi cette envie de savoir ce qui se passe de l'autre côté de la rue ? Et bien sans doute parce que je ne comprends. Je ne comprends ce qui pousse cette mère à se mettre à dos son enfant et passer sa colère dessus. Alors je veux savoir, découvrir la vérité.
Pourtant un soir j'ai ouvert ma fenêtre mais rien...Pas un bruit. Ni le lendemain ni après...Ce n'est que plus tard que j'ai appris, que poussée à bout, la petite fille s'était tue à jamais.

samedi 26 septembre 2009

R.I.P Kami

Hey ! oui je sais, je ne suis pas venue depuis....Perpete alors excusez moi ==" même si vous êtes pas nombreux à me suivre.... Voila, je reviens avec un poème que j'ai écris en mémoire de Kami l'ex-batteur de Malice Mizer. Il est mort y a longtemps maintenant mais je pense encore à lui. Un excellent batteur qui structurait parfaitement le groupe...Sans lui c'est vide....Mais bon c'est la vie c'est comme ça. J'ai écris ce poème sur la chanson suivante de Malice Mizer : Saikai no chi to bara. Le dernier hommage de ce groupe à leur batteur.



et maintenant le poème, je ne lui ai pas donné de nom....Peut être Hommage ou encore Dieu ou bien kami (Kami= Dieu en japonais)

Déposer un baiser,

Sur tes lèvres de glace,

Aussi léger qu'un papillon,

Un rêve incandescent.


Puis-je seulement espérer,

Car le rouge m'obsède...

La douleur et le froid,

de ton corps me possèdent.


Déposer une rose,

Sur ton corps de pierre,

Aussi doux que la soie,

Un rêve d'argent.


Oublié à jamais,

Le noir prend possession,

Ton esprit se perd...

Sous la tombe.